VOLUTA

Dans ses moments de repos, la ville, débarrassée de sa surabondance visuelle, laisse entrevoir des objets qui échappent habituellement à notre regard. La nuit est un de ces moments  privilégiés qui nous offrent une nouvelle poésie urbaine.

Ces rails aux volutes minimalistes, courbes de quelques degrés, additionnées de droites et de croisements suffisent à assurer la fonction purement utilitaire de l’installation.

Nous sortions du confinement, à voir les cheminements et les hésitations de ces profils métalliques, c’est un sentiment d’échappatoire qui me venait à l’esprit. Et puis à force de regarder ces arabesques simplissimes mes impressions devenaient plus oniriques. L’atmosphère particulière de la cité encore endormie y était sûrement pour quelque chose.

(6 photos extraites de la série Voluta)